Sodas ©mattbotsford

Les pays développés sont les plus concernés par l’obésité. Le développement et l’accès à ce que l’on appelle la malbouffe en est une des causes. Parmi les aliments les plus responsables, notamment chez les jeunes, les sodas. La preuve avec ces chiffres sur leur consommation mondiale.

C’est  En 1790, que Johann Jakob Schweppe ouvre à Londres, sur Drury Lane, la première usine de soda au monde, connue depuis sous le nom de Schweppes. Suivront alors les root beer (1850), le Dr Pepper (1885), le Coca-Cola (1886) ou encore le Pepsi-Cola (1898). Ces sodas étaient traditionnellement composés d’eau, de sucre et de différents types d’extrait de plantes et de fruits, sans alcool.

Mais c’est à partir des années 70 ce ces boissons vont se développer avec le succès que l’on connait aujourd’hui . La consommation de soda a été multipliée par 6 au cours des cinquante dernières années aux États-Unis !

Désormais ces boissons rafraîchissantes sans alcool sont de plus en plus critiquées en raison de leur forte teneur en sucre. Il est en effet prouvé que leur consommation excessive est mauvaise pour notre santé, et incontestablement une des source de l’explosion de l’obésité dans les pays développés, plus particulièrement dans la population jeune.

Raison pour laquelle certains pays comme la France ou la Belgique en Europe ont voté des « taxes soda », sous forme d’accises en regard du taux de sucre des boissons.

Il faut dire que les Français consomment plus de 50 litres de boissons sucrées par an (chiffres 2019). Parmi eux, 20 % des ménages les plus modestes préfèrent les boissons rafraîchissantes comme le soda (+5 points par rapport à la moyenne) selon l’Insee.

Si la consommation de soda ne semble pas avoir sensiblement baissé à la suite de ces taxes, c’est peut être aussi parce que les fabricants auraient bien baissé les teneurs en sucre de la plupart de leurs sodas en France.

Peu de temps après l’application de la loi et des taxes, selon BFMTV, le taux de sucre du Sprite serait passé de 66 à 20 grammes par litre et celui de l’Ice Tea pêche de 70 à 45 grammes par litre. Notamment grâce à l’utilisation d’édulcorants.

On notera que la crise sanitaire a par contre fait chuter la consommation des boissons sucrées sans alcool. En effet, ces dernières seraient bien plus consommées hors domicile, dans des lieux aujourd’hui fermés (bar, discothèques , à la maison les Français buvant surtout de l’eau du robinet !

Dans le graphique basé sur les données exclusives du Global Consumer Survey de Statista (ci dessous) on constate que les boissons rafraîchissantes sans alcool sont particulièrement consommées au Royaume-Uni, en Espagne, aux États-Unis et en Allemagne. La proportion de personnes indiquant consommer régulièrement ce type de boisson y est en effet particulièrement élevée.

En France, elle n’atteint que 46 % alors qu’en Chine, le chiffre est encore plus bas avec seulement 27 % de la population indiquant consommer régulièrement ce genre de boissons.

Infographie: Les pays les plus accros aux sodas | Statista Plus d’infographies sur Statista