Champagne Delamotte, saucisse sèche Oteiza et pain Poujauran

On associe souvent, avec raison, le champagne aux moments de fêtes. Mais il ne faut pas le cantonner à ceux-ci ou alors les multiplier, et ce dans la simplicité. Comme pour pour un apéritif qui sent si bon la France. Bon pain, bon vin et belle charcuterie, démonstration !

Il y a quelques temps, Didier Depond, Président de Champagne Delamotte, a invité deux amis de longue date à composer un accord gourmand avec son vin, entre rusticité et élégance : Pierre Oteiza et son emblématique saucisse sèche du Pays Basque et Jean Luc Poujauran et son célèbre pain de campagne à l’ancienne. 

Nous avons eu la chance de pouvoir tester ce moment de pur plaisir qui montre à quel point un champagne ne doit pas rester en cave en l’attente d’un événement marquant. Une bouteille de bon champagne accompagnée de beaux produits, en toute simplicité, c’est déjà un moment de fête !

Le champagne Delamotte Brut est un assemblage de 55 % de chardonnay, de 35 % de pinot noir et de 10% de pinot meunier. Un joli vin bien équilibré entre la fraîcheur des arômes d’agrumes et la gourmandise de ses notes briochées.

La saucisse sèche de la Maison Pierre Oteiza, située dans la Vallée des Aldudes au Pays Basque, est un petit saucisson fin et peu gras, élaboré à partir de 80% d’épaule de porc et de seulement 20% de gras de porc. Sa chair rouge foncé est finement parsemée de piment dEspelette. Ici aussi on savoure l’équilibre d’un produit à la texture fine, serrée, aux douces saveurs mais typées, avec une viande bien présente, juste relevée pour donner envie d’y retourner.

Aujourd’hui, la Maison distribue ses jambons, salaisons, foie gras et plats cuisinés à travers un réseau de 10 boutiques en France et a tissé un vaste réseau de partenaires en France et à l’étranger : de la Belgique au Japon en passant par Singapour.

Pour clore le triptyque le pain de campagne de Jean Luc Poujauran, est réalisé quant à lui avec de la farine de levain écrasée à la meule de pierre, d’eau pure et de sel de Guérande.
Ce pain est élaboré « comme dans les années 30 », explique Jean Luc Poujauran, qui évoque « une très longue fermentation et une cuisson avec un sol en pierre à chaleur retombante ». Un pain qui a de la mâche, du goût, mais facile à digérer.
Si le boulanger Parisien ne travaille habituellement qu’avec une clientèle professionnelle, depuis la pandémie, il est venu s’installer sur le marché d’Ermont (mercredi et samedi) pour le plus grand plaisir des gourmets de cette commune du Val d’Oise.